Témoignages

« Se maintenir en forme pour minimiser les conséquences sur la vie sexuelle »

Madame B., 60 ans, BPCO de stade 2

Madame B. (témoignage anonymisé) a été diagnostiquée BPCO à l’âge de 52 ans, avec une capacité respiratoire à 75% (volume expiratoire maximal par seconde/VEMS), conjointement à la présence d’un emphysème à un stade assez avancé. Depuis, la dégradation de la capacité respiratoire est régulière, avec aujourd’hui un VEMS descendu à 62%. L’essoufflement obère ses activités quotidiennes. Travailler est de plus en plus difficile : toujours dans la vie active en tant qu’agent de nettoyage à plein temps, son employeur lui a récemment reproché de réaliser les tâches « trop lentement ». Alors qu’elle pratiquait la course à pied depuis cinq ans par plaisir, elle a dû y renoncer. Pour autant, si la maladie n’a pas eu de répercussion sur sa vie intime jusqu’à aujourd’hui, c’est selon elle principalement parce qu’elle continue à se maintenir en forme grâce à une activité physique assidue, comme le vélo elliptique et la marche active avec son conjoint. « Je me bats au quotidien pour conserver une condition physique optimale. J’ai aussi connu mon mari alors que j’étais déjà malade ; je pense que cela a contribué à la grande compréhension et à l’empathie dont il fait preuve. Cela nous a sûrement permis d’intégrer d’emblée la maladie dans notre sexualité. Sans réaliser des prouesses, la BPCO ne nous gêne pas dans nos rapports sexuels ».

HJ

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