Édito du Président

La BPCO, en vacances !

Être atteint(e) de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ne vous empêche pas de partir en vacances. Sociabilité, convivialité, exercice physique… bien au contraire, l’été et ses vacances en famille, entre amis ou adhérents à des associations diverses, ou tout simplement chez soi mais délivré des contraintes de la vie quotidienne et du travail… est une opportunité à saisir afin de palier l’isolement social dont est très souvent responsable la maladie BPCO.
Pourquoi ne pas en profiter pour débuter une activité physique sous forme de jeu et ainsi, sans en avoir l’air, pratiquer un sport de façon ludique avec ses enfants et petits-enfants, tels des explorations pédestres, un sport de raquette ou même la natation ?
Pourquoi aussi ne pas mettre à profit ces moments hors du temps et du stress quotidien pour écraser sa dernière cigarette au contact du grand air ?

Mais partir en vacances, lorsque l’on souffre de BPCO sous oxygène ou non, nécessite quelques précautions. Pour cette raison, une consultation avec son médecin traitant ou son pneumologue avant le grand départ est judicieux pour élaborer un plan d’action en cas d’exacerbation et anticiper tout problème de santé survenant loin du domicile.

Une ordonnance – cortisone et médicaments antibiotiques- dans la valise est une sécurité qui rassure, allège considérablement l’anxiété générée par un voyage.

Si vous voyagez par avion, vous devez au préalable contacter la compagnie aérienne et lui transmettre un maximum d’informations. En effet, lors de trajets long courrier, la pression à l’intérieur de la cabine – même si elle est pressurisée- peut être responsable d’une majoration de l’hypoxémie chez les insuffisants respiratoires. Tous les conseils indispensables sont décrits dans la fiche pratique « BPCO et voyage en altitude : recommandations pour partir en toute sérénité ! ».
Autre fiche utile à consulter en cette période estivale : « BPCO et chaleur : comment se protéger ? ».

Belle vacances à tous, en toute sécurité !

 

Dr Frédéric Le Guillou, président de l’Association BPCO

Cet article n’a pas répondu à ma question, pourquoi ?

Dans le but de vous informer au mieux dites-nous …

Merci pour votre message !